Approches scientifiques

Les questionnements scientifiques sont abordés au sein de notre projet commun au moyen d’approches diverses et complémentaires développées au sein des 4 laboratoires autour de la modélisation théorique et numérique ainsi que de l’expérimentation. Cette diversité d’approches constitue un axe fort de notre projet qui ambitionne de renforcer les synergies de développements et le partage d’outils et de plateformes aussi bien numériques qu’expérimentaux. 


Les expériences prennent des formes variées, allant d’installations de recherche fondamentale permettant par exemple de reproduire les écoulements en conditions contrôlées dans le domaine du vivant, de l’hydro-aérodynamique et des écoulements géo- et astro-physique, jusqu’à des installations pilotes proches des applications industrielles (installations pilotes en génie des procédés et énergétique, halle d’essai feu,…). Il peut aussi s’agir d’utiliser de grands équipements pour développer des techniques de mesures avancées (mesures d’écoulements, mesures en mécanique des solides, en acoustique, en thermique et énergétique) en lien avec des problématiques industrielles ou avec des domaines scientifiques connexes. A ce titre la Fédération gère un microtomographe pour l’imagerie 3D et l’analyse, installé au LMA et acquis lors d’une réponse commune au CPER. Il est à noter également que nos quatre laboratoires mettent à disposition d’utilisateurs ciblés des équipements, compétences, outils et services via 12 plateformes technologiques. Chacune de ces plateformes concentre des moyens humains et matériels (équipements de pointe) afin de relever des défis industriels et socio-économiques variés.


La modélisation théorique est développée en lien avec des études expérimentales et / ou simulations numériques.

La modélisation numérique englobe aussi bien le développement des modèles physiques (écoulements pour les plasmas de tokamak, combustion de l’hydrogène, …) que des méthodes numériques avancées (Boltzman sur réseau, volumes finis, Galerkin-discontinu, spectral, …). Là aussi les finalités sont variées, depuis les études fondamentales dans des configurations simplifiées (écoulements diphasiques, écoulements en rotation ou la propagation d’ondes par exemple), jusqu’au développement de codes au sein de plateforme pour des utilisations industrielles (codes pour l’aéronautique, pour les écoulements urbains, pour le biomédical ou les plasmas de fusion au sein de tokamak).